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Les émotions, faut-il vraiment les « gérer » ?


Souvent, il nous arrive de considérer nos émotions comme des obstacles, des erreurs ou des faiblesses. Nous cherchons alors à les contrôler et à les empêcher de se manifester.

Contrairement aux idées reçues les émotions sont utiles et quelques fois même nécessaires.

Bien évidemment, certaines sont moins agréables que d’autres et pourtant c’est plutôt une bonne chose, dans certaines conditions, de les ressentir, comme par exemple :

  • La peur prévient d’une menace, active notre état d’alerte.

  • La colère peut être une réaction défensive qui met le corps en position d’attaque, qui nous apprend à respecter nos valeurs et notre besoin de poser des limites,

  • La tristesse nous informe d’un manque, nous permet d’évacuer, de laisser couler…

  • ...

L’émotion est ce qui nous compose, elle puise dans le passé, dans notre histoire, elle conduit notre présent ainsi que notre futur.

Si nous nous laissons submerger ou si nous refoulons systématiquement certaines émotions, celles-ci se faufilerons autrement dans notre corps et notre esprit, générant des troubles physiques.

Nous avons le choix entre subir, refouler ou accueillir les émotions afin, soit de les vivre, de les légitimer, de les reconnaitre et de les traverser pour se mettre dans une impulsion qui nous est favorable. En fonction de l’accueil que nous leurs apportons, elles peuvent être un frein ou un moteur.

Puis il y a une émotion, toute simple, toute douce et qui fait du bien, qui n’a pas besoin d’artifices, c’est la joie !

Mes patients, me le disent souvent : « je voudrais retrouver la joie »

La joie est est là, plus souvent qu’on ne le pense.

Il suffit juste de lui faire plus de place qu'aux autres émotions. Si vous faites le point de votre journée, vous serez étonnés, au final, de constater qu'il y a beaucoup plus de choses qui vous ont fait plaisir, qui ont été positives que vous le pensiez… comme :

Un câlin de vos enfants, le sourire d’un ou d’une inconnu-e, la blague à « 2 balles » d’un ou d’une collègue ou ami-e qui vous a fait rire quand même, un petit gâteau dégusté tranquillement à la pause, un-e ami-e qui vous appelle pour prendre des nouvelles, une invitation à diner, le plaisir des rayons de soleil qui traversent la fenêtre, etc.

Notre esprit retient le négatif, apprenez lui à retenir les choses bonnes pour vous.

J’en vois qui froncent les sourcils ou sourient de façon narquoise en se disant que je vis dans le monde des « Bisounours », pourtant je suis bien là, sur la même terre que vous avec, sans doute, les mêmes soucis quotidiens, les mêmes peines, ...

Être joyeux ne veut pas dire que l’on réfute toute la noirceur de la vie mais qu’on lui laisse moins d'espace pour que notre esprit et notre corps se porte mieux.

La Sophrologie permet une prise de conscience de nos émotions, de leur utilité ou pas, ainsi nous apprenons comment les utiliser ou les écarter. Elle vous permet d'activer ce que vous considérer être "bon pour vous".

Pour finir et répondre à mon titre question :

Oui, on peut gérer ses émotions, non pas en les refoulant mais en les accueillant, en les apprivoisant, en les transformant en force quelques fois.

Un proverbe chinois dit : « Au lieu de maudire l’obscurité, allume donc ta lanterne », donc au lieu de maudire nos émotions, éclairons les, acceptons les, nous pourrons ainsi les apaiser ou s’en servir comme d’un moteur pour avancer dans notre vie en pleine conscience.


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